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La route de la ruine
La demande de cobalt devrait exploser dans les 30 prochaines années, alors que l'accélération de la production de véhicules électriques est cruciale pour la transition vers une économie à faible émission de carbone.
La demande de cobalt devrait exploser dans les 30 prochaines années, alors que l'accélération de la production de véhicules électriques est cruciale pour la transition vers une économie à faible émission de carbone. Toutefois, cette transition semble liée à de graves violations du droit du travail, comme le révèle la nouvelle étude de RAID et CAJJ menée dans cinq mines industrielles qui extraient du cobalt au Congo : Kamoto Copper Company (KCC), Metalkol RTR, Tenke Fungurume Mining (TFM), Sino-congolaise des mines (Sicomines) et Société minière de Deziwa (Somidez).
Le rapport de 87 pages « La route de la ruine ? Les véhicules électriques et les violations des droits des travailleurs dans les mines industrielles de cobalt au Congo » met en lumière un système d'exploitation généralisée. Les travailleurs congolais interrogés dans le cadre de l’étude on dit recevoir des salaires très bas et être soumis à des heures de travail excessives, à des traitements dégradants, à de la violence, à de la discrimination, à du racisme, à des conditions de travail dangereuses et à un mépris flagrant des normes de santé de base.